Attention à la définition politique de l'anarchie !

"des cabinets d'audit qui sont payés 1 000 à 2 000€/jour pour faire des PowerPoint débiles"

Image tirée de la brochure web de  "Editions libre"

De toutes façons, vous aurez toujours tort face à un homme politique."Je ne peux pas vous laisser dire ça", "je vous entends bien", "vous savez les choses sont plus compliquées de ça", "je suis d'accord avec vous, mais...", etc . . .

Alors, pourquoi les interroger, leur donner la parole en place publique ? C'est leur donner l'occasion d'asseoir leur supériorité et leur domination. "Les promesses n'engagent que ceux qui y croient" mais surtout donnent l'occasion d'une communication. Les exemples sont légions de promesses non tenues ou extrêmement réduites au regard de l'annonce de départ. Mais au moment de l'annonce, tous les médias font tourner l'information en boucle pendant des jours et des jours. La population y croit et le message est ainsi intégré au récit collectif. Quand 6 mois plus tard, l'action promise est enfin réalisée, on est souvent loin des annonces de départ ! Mais la couverture médiatique est alors passée à autre chose (l'actu va tellement vite!). Du rabâchage, on passe à une rare petite ligne quelque part. La population pense que l'annonce politique a été réalisée.

Mais alors, lorsqu'on sait que les annonces ne servent que le jeu politique (vendre un produit), pourquoi leur donner la parole? Si les médias n'interrogeaient les politiques que sur ce qui a été réalisé et non sur les promesses ? Et si on ne jouait pas le jeu des questions/réponses, ni même de notre présence face aux politiques ?

Arrêtez de questionner vos politiques (quelque soit leur niveau) vous aurez toujours tort de toutes façons. Faites de la politique citoyenne, entre amis, en croisant des gens dans la rue, en intervenant dans une conversation entendue. Ne donnez plus d'eau au moulin de l'aberration, sinon elle nous entraînera tous.